En plus des projets, des frais fixes

Éditer une BD coûte cher : paiement du travail des autrices et auteurs, du processus de fabrication, de la commercialisation de l’ouvrage…

Mais ce ne sont pas les seuls frais qui existent pour un éditeur, il y a tout un tas de dépenses cachées qui doivent également être supportées par la vente des albums. Attention, on sort la calculette !

Le personnel :

Pour l’instant, Ant Éditions est composée d’une seule et unique personne (la petite fourmi est obligée d’utilisée ses 6 pattes. Il y a du travail pour au moins une personne ou deux en plus (mais sans les sous qui vont avec).

L’objectif d’Ant Éditions est d’arriver à créer aussi de l’emploi, en étant en plus fidèle à ses valeurs : la rémunération du dirigeant servira de base pour les calculs des autres salaires… L’augmentation du salaire du dirigeant déclenchera automatiquement la hausse des autres salaires. L’idée est d’éviter d’avoir un de ces sociétés où les plus hauts salaires sont de 2 à 10 fois plus élevés que les plus bas salaires : autant que tout le monde ait une rémunération décente ! 

Pour l’instant, une rémunération annuelle coûte environ entre 20 000 et 30 000 €, en comptant bien évidemment le paiement des différentes charges sociales, taxes, etc. On tourne ainsi aux alentours des 2 000 € par mois (pour arriver à un net proche de 1 300 €).

Les locaux :

Actuellement, Ant Éditions n’a pas de local dédié, à part un lieu de stockage (qui, lui, a un coût, aux alentours de 200 € mensuels – avec assurance).

A terme, pour pouvoir développer la structure, accueillir du personnel, des visiteurs,… il faudra songer à avoir un local pour l’entreprise.

Dans la région, une location de bureau coûte minimum 200 € par poste. Pour deux personnes, avec toujours les dépenses liées au stockage, la facture atteindrait au moins 600 € par mois.

Les fournitures, le matériel, les frais annexes :

Quelques fournitures, un peu de consommables informatiques, l’expertise comptable, la banque, un peu de transport… Ant Editions ne dépense pas énormément sur ces différents postes : un peu de récup’, des fournitures poussées jusqu’au bout, de la marche à pied quand cela est possible, le tout en jouant sur des promos…

En additionnant tout cela, on arrive vers les 200 € par mois en moyenne.

Les taxes diverses :

Cotisation Foncière des Entreprises, greffe du tribunal de commerce, Impôt sur les Sociétés. Il y a toujours des tas de bonnes idées pour récupérer quelques deniers, servant à financer les hôpitaux, améliorer les écoles, protéger les services publics, faire ruisseler aux copains. Mine de rien, mis bout à bout, cela fait une jolie somme, différente d’une année sur l’autre (à bien anticiper alors pour éviter les mauvaises surprises !).

Allez, on va faire une moyenne et on s’approcherait des 100 € minimum par mois !

 

En mettant tout cela bout à bout, on tourne donc aux alentours des 2 500 € de frais globaux par mois… Et, avec une personne en plus, les frais seraient plutôt proches des 5 000 € mensuels. Bon, ça fait un paquet de bouquins à vendre pour en arriver là. ^_^

Comment soutenir Ant Editions ?

Les bonnes idées ne font pas tout et il faut malgré tout quelques fonds pour pouvoir aller plus loin dans ce projet.

Chez Ant Editions, nous sommes conscients que les budgets ne sont pas extensibles, que la vie coûte chère et que l’achat d’un livre n’est pas une dépense prioritaire quand on a du mal à boucler le mois.

En revanche, si vous pouvez nous aider et avez envie de le faire, on a mis en place plusieurs choses (cf les liens en fin d’article) pour ces petits coups de pouce :

La vente d’albums : Inutile de vous faire un dessin, c’est l’ADN d’une maison d’édition !

Les préventes d’albums : L’achat avant la sortie d’un livre nous permet de mieux ajuster le tirage et le budget dédié, des économies non négligeables en vue.

Le don (via le site ou sur la plate-forme Tipeee) : Le prix d’un café, d’une cigarette,… ce n’est pas que symbolique si beaucoup de monde le fait.

Pour vous donner un petit exemple, nous avons près de 4 000 lectrices et lecteurs différents sur une de nos séries. Si chaque personne nous offrait l’équivalent d’un café au comptoir, une fois par mois, nous pourrions investir dans un local et embaucher. Pas mal, non ? Vous pensez que cela serait possible ?

Bon, sinon, si un riche mécène anonyme passe dans le coin, ça marche aussi. Jeff ? Elon ? Vous êtes là ?

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